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Abyss Ingredients au coeur du sport : #10 Elodie Bouvret


Abyss Ingredients au coeur du sport - Ticket d'entrée pour l'interview d'Elodie Bouvret

Comme nous le savons tous, et particulièrement en France, cet été est placé sous le signe du sport avec l’arrivée des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le plus grand évènement sportif au monde, qui regroupera sur les quais de Seine ce 26 juillet, des milliers d’athlètes, d’entraineurs et de supporters. Alors on s’est dit pourquoi ne pas communiquer cette ferveur sportive aux travailleurs et vacanciers connectés tout au long de l’été ?  

 

Nous voici, nous voilà et nous lançons officiellement cette série d’articles blog : "Abyss Ingredients au coeur du sport" dédiés à la pratique sportive de nos champions, mais aussi de nos collaborateurs… Restez connectés !


Portrait du jour : Elodie Bouvret

Elodie Bouvret est notre responsable R&D chez Abyss. Au-delà de sa rigueur sans faille, de son investissement et de son sens du détail depuis maintenant plus de 5 ans, découvrons une autre facette d’elle : le sport et particulièrement le tennis.

 

Elodie a presque toujours fait du tennis et ne s’en est jamais lassée. Après avoir essayé la danse ou encore le football, c’est finalement sa passion pour le tennis qui aura pris le dessus.


Portrait d'Elodie Bouvret

Elle mène donc aujourd’hui de front sa carrière de responsable R&D et sa passion pour le tennis.  

 

Nous sommes fières de vous présenter une infime partie de sa pratique sportive à travers cette interview.


Quelles sont les valeurs que te transmet le sport


« Je dirais qu’il y a une notion de collectif, même si on peut considérer le tennis comme un sport individuel. Il y a vraiment une idée d’esprit d’équipe, de partage d’une passion commune, mais aussi une forme de respect de l’adversaire et des différents partenaires avec lesquels on est amené à jouer.

 

Il y aussi de réelles valeurs humaines qui sont transmises, toute la recherche de dépassement de soi à travers la performance, c’est tout aussi important. »





Quelle place le sport occupe dans ton quotidien ? Qu'est-ce qu'il t'apporte ?


« Idéalement à la semaine, j’essaye d’en pratiquer 3 fois : je fais 1h30 de tennis, et entre 1h et 1h30 de musculation et de course. 

 

J’en fais à la fois dans une optique de maintenir une bonne santé physique, mais aussi pour maintenir une bonne santé mentale. Avoir le plaisir de pouvoir relâcher toutes les tensions accumulées, et de me dépenser sur des journées plus ou moins intenses, notamment avec le travail. Ça permet d’une certaine manière de sortir de son quotidien et d’évacuer vraiment la charge mentale.

 

Enfin, je dirais que le tennis m’apporte beaucoup de plaisir, notamment celui de retrouver des personnes que je ne côtoie pas au quotidien, pouvoir échanger avec d’autres, cela participe à cette idée de casser un la routine. »


Selon toi, comment arriver à concilier vie professionnelle, personnelle et activité physique ?


« Çe n’est vraiment pas incompatible pour moi, il faut je pense, réussir à se fixer des petits objectifs, que ce soit à la semaine ou d’une manière différente. Se fixer des créneaux c’est important, car si on n'y arrive pas, il est compliqué de réussir à se motiver derrière.

 

L’avantage aussi qu’il y a avec le tennis, c’est que les cours sont programmés sur un jour et une heure, donc ça ne laisse pas vraiment d’autres choix que d’y aller.

 

La musculation me demande un peu plus de volonté, mais j’arrive toujours à y aller d’une manière ou d’une autre, parce que c’est inscrit dans mon quotidien, je n’ai pas besoin de planification particulière.

Et pour ce qui est de la course, c’est en fonction de mon envie, ou si moi-même je fais l’introspection de ma semaine et que je trouve que je n’ai pas fait assez de sport. »


Comment gérer le phénomène de "procrastination" dans le sport ?


« Pour moi, c’est une question de volonté : si tu veux, tu le fais.

 

Ça arrive de procrastiner, mais personnellement, si je suis amenée à procrastiner c’est que c’est lié à des circonstances : je ne suis pas en forme, ou je suis malade par exemple.

 

Je pense qu’être amené à tout le temps procrastiner, n’est juste pas compatible avec le fait de faire du sport : ce n’est pas forcément l’activité qui nous convient le mieux, ou qui n’est pas en accord avec notre mode de fonctionnement. »


Quel est l'athlète qui t'inspires toute discipline confondue ?


« Dans le tennis, il y en a pleins, mais si je devais citer quelqu’un, je dirais sûrement Roger Federer. Que ce soit dans sa manière d’amener son jeu sur le terrain, ou dans sa manière de penser, je le trouve vraiment inspirant.

 

Il a notamment dit des choses intéressantes quant à sa conception du match.

Pour lui, un match ne se gagne pas au nombre de points marqués, mais sur le point marqué au bon moment. Ce n’est pas la quantité finalement qui compte, mais bien la qualité, et le fait de savoir à quel moment marquer et remporter ce point-là.

 

Sinon je trouve qu’il y a pleins de sports intéressants, notamment la voile. J’ai un profond respect pour le courage qu’ont les skippers et skippeuses à se lancer dans l’aventure pendant des temps très longs avec toute l’incertitude du parcours. Je les trouve vraiment méritants, car c’est une discipline qui demande beaucoup de remise en question, de technique, et de courage. »



Comment restes-tu motivée après des défaites ? Et arrives-tu à travailler tes points faibles ?

 

« La défaite individuelle est toujours intéressante, le “pourquoi” on n'a pas réussi à mettre en place certaines actions à certains moments. Cela permet de se remettre en question et de retravailler sur les défauts qu’on a pu avoir.

 

C’est primordial de comprendre pour avancer et pour être plus performant la fois d’après.

 

Les points faibles se travaillent, mais souvent c’est plus facile de mettre l’accent et de renforcer ses points forts.  Je pense que tu auras plus de résultats en perfectionnant tes points forts, tout en essayant de minimiser tes points faibles. Il faut réussir à les intégrer dans ton jeu certes, mais intensifier et renforcer la puissance de tes points forts. »


Comment développes-tu tes stratégies pour tes différents types d’adversaires ?

 

« Cela demande une capacité d’adaptation.

Un joueur ne peut pas être linéaire, et avoir la même façon de jouer tout du long. Ça marche vraiment par phases, et notamment là où l’adversaire va être un peu moins performant. Il faut réussir à capter ces moments et prendre l’ascendant sur lui à ce moment-là.

 

On peut repérer des choses également à l’entraînement : certains coups, s’il est gaucher ou droitier, par exemple.

 

Sinon ça se joue vraiment sur le moment, au fil du match, il faut analyser les points forts et les points faibles : les stratégies doivent être flexibles au jeu de l’adversaire. »


Quelle est ton coup préféré et pourquoi ?


« J’ai plutôt un profil attaquant, j’aime bien faire des points gagnants : c’est à dire de raccourcir les échanges. Cela étant, il ne faut pas que des points gagnants tout au long du match. Premièrement, car il faut trouver une forme de régularité dans le jeu. Deuxièmement car ce sont des coups énergivores. »

 

Le problème des points gagnants également, c’est que tu n’as aucune certitude de réussir à toujours bien les mener, donc tu t’exposes plus facilement à des loupés. »





À quoi ressemble un entraînement type pour toi ?


Alors, on commence par 10min d’échauffement à peu près, où on tape des balles librement. Puis vient la séance, qui est souvent mené autour d’un coup en particulier. Pour finir on fait des matchs, simples ou doubles sur le dernier quart d’heure de l’entraînement.


Quels sont les aspects les plus importants de ta préparation physique et mentale avant un match ?


Pour ce qui est de la préparation physique, j’évite de m’entraîner juste avant.

Les dimanches de match, j’évite d’aller faire du sport la veille, parce que les matchs demandent énormément d’énergie : un match de tennis, on sait toujours quand ça commence mais jamais quand ça se termine.

 

Pour la préparation mentale, il ne faut pas partir avec l’objectif de gagner le match, il faut se définir des objectifs qui dépendent 100% de soi, et gagner un match ça ne dépend pas que de soi, mais aussi de l’adversaire. Tu peux te fixer des objectifs comme : essayer d’être plus régulière, ou réussir à placer des coups en particulier, etc.

 

L’autre chose importante à mes yeux, c’est de prendre du plaisir quand on joue, si tu n’en prends pas, ça ne sert à rien. »


Merci Elodie pour ton témoignage !


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