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Abyss Ingredients au coeur du sport : #12 Patrick Paboul


Abyss Ingredients au coeur du sport - Ticket d'entrée pour l'interview de Patrick Paboul

Comme nous le savons tous, et particulièrement en France, cet été est placé sous le signe du sport avec l’arrivée des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le plus grand évènement sportif au monde, qui regroupera sur les quais de Seine ce 26 juillet, des milliers d’athlètes, d’entraineurs et de supporters. Alors on s’est dit pourquoi ne pas communiquer cette ferveur sportive aux travailleurs et vacanciers connectés tout au long de l’été ?  

 

Nous voici, nous voilà et nous lançons officiellement cette série d’articles blog : "Abyss Ingredients au coeur du sport" dédiés à la pratique sportive de nos champions, mais aussi de nos collaborateurs… Restez connectés !

 

Portrait du jour : Patrick Paboul

Patrick Paboul est notre préparateur de commande chez Abyss. Au-delà de son expérience, de sa force (il en faut pour soulever des fûts de Cartidyss®) et sa bonne humeur au travail depuis plus d’1 an, découvrons une autre facette de lui : le sport et particulièrement le course/marche à pied.

 

Patrick a pratiqué la course à pied durant plus de 20 ans et s’est aujourd’hui mis à la marche à pied. Un sport apparut comme une alternative à la course à pied qu’il ne pratique plus à ce jour.


Portrait de Patrick Paboul

Il mène donc aujourd’hui de front son travail de préparateur de commandes et sa passion pour le sport en général.


Nous sommes fières de vous présenter une infime partie de sa pratique sportive à travers cette interview.

 

Quelles sont les valeurs que te transmet le sport ?


« Il y a l’idée de dépassement de soi, aller au bout de l’objectif que l’on s’est fixé, notamment dans la marche ou la course à pied : se focaliser sur son objectif et malgré l’épuisement, ne pas lâcher.

 

Je pense que c’est vraiment l’idée de se surpasser que le sport transmet. Une idée que l’on ne retrouve pas forcément dans d’autres aspects de nos vies.

 

J’ai aussi fait parti de deux associations dans le cadre de la course à pied, elles m’ont apporté un véritable esprit de groupe, de partage, et aussi d’entraide : on a tous commencé ce sport en même temps et on a évolué ensemble en se poussant les uns les autres à donner toujours plus. »


Patrick durant une course

Quelle place occupe le sport dans ton quotidien et qu’est-ce qu’il t'apporte ?

 

« Si je ne fais pas de sport dans ma semaine, ça ne va pas ça c’est sûr ! En ce qui concerne la course et la marche à pied, je suis plutôt flexible, j’essaye d’en faire quand j’ai le temps dans ma semaine ; mais je fais aussi du volley en salle pendant 2h tous les vendredis avec des amis.


Le sport me fait beaucoup de bien : aller marcher me permet vraiment de m’évader et de décompresser. J’aime également le fait qu’il n’y ait pas de compétition, se retrouver juste avec soi-même : c’est un pur plaisir. C’est une hygiène de vie également que je me dois de tenir car ça m’a permis d’arrêter de fumer. »

 

Selon toi, comment concilier vie professionnelle, vie personnelle et activité physique ? 


Patrick durant une course

« Je dirais qu’il faut se dégager des créneaux.

 

Avant je faisais beaucoup de route dans le cadre de mon travail, donc je n’avais pas le choix que de prendre des baskets et des vêtements de rechange. J'essayais de me débrouiller pour aller courir un peu partout dès que j’en avais l’occasion.

 

C’est le côté pratique avec cette discipline : on peut réussir à se créer des occasions pour aller courir, n’importe où et à n’importe quel moment.


Il est aussi important selon moi d’adopter une forme de régularité : si tu ne t’entraînes pas, le travail que tu as pu faire pendant 3 mois, peut être perdu en l’espace de 3 jours. Cela peut avoir aussi d’autres conséquences, comme reprendre du poids. »

Comment gérer le phénomène de "procrastination" dans le sport ?

 

« Je pense qu’il faut principalement aimer ce que l’on fait.

 

La course, ça devient vite addictif, et d’ailleurs, on en voit de plus en plus des personnes qui se mettent à la course à pied et c’est une très bonne chose.

 

Si on se « force » à pratiquer un sport, c’est qu’il faut en trouver un autre, parce que celui-ci ne nous convient sûrement pas.

 

Faire un sport dans lequel on s’épanouie est et doit être, selon moi, une source de motivation. Je ne pense pas que l’on ressente vraiment cet effet de procrastination si on aime ce que l’on fait. »


Patrick durant une course

 

Quel est l’athlète qui t'inspire toute discipline confondue ?

 

« Je dirais probablement Teddy Riner. Je trouve ses performances très inspirantes !


Et au-delà même de ses performances en combat, je trouve vraiment impressionnantes ses transformations physiques. Ce que j’entends par là, c’est qu’il soit capable de prendre entre 20 et 30 kilos après une compétition, pour réussir à les reperdre à la compétition suivante. »

 

Quelles bénéfices physiques et morales as-tu pu constater depuis que tu t’es mis à la marche à pied ?


« Quand j’ai commencé la course à pied, je fumais un paquet par jour, et j’avais un poids assez élevé. 5 ans après, j’ai arrêté de fumer et j’ai perdu 20kg. Je dirais donc que ça a eu des bénéfices absolument remarquables autant sur le plan physique que moral, et j’en suis plus que ravi.


Je ressens aussi tous les bénéfices après l’effort : quand je viens de terminer une course ou une marche et que je vais sous la douche, il y a un moment de détente, et je dirais même d’apaisement, qui se crée après s’être autant surpassé et avoir recherché ses limites. »

 

Utilises-tu des équipements ou des accessoires qui peuvent améliorer l’expérience de la marche ?

 

« Non, je n’utilise pas de matériels ou d’équipements en particulier, il faut juste avoir une bonne paire de chaussures. J’ai aussi des semelles qui servent à redresser ma foulée.

 

Je ne prends pas de bâtons non plus, comme la marche nordique par exemple, je préfère pratiquer de la marche rapide. »

 

Quels sont les meilleurs types de terrain pour marcher selon toi ?

 

« Personnellement je ne pratique pas en ville, je n’y trouve pas d’intérêt.

 

Au contraire je préfère la proximité avec la nature : aller marcher dans les bois, au bord de la mer ou même à la montagne, je trouve ça 10 fois plus agréable et ressourçant, que de devoir marcher sur le trottoir avec tout le bruit et la foule dans la ville.

 

As-tu eu une source de motivation particulière qui t’a poussé à commencer la marche à pied ?

 

« À vrai dire, c’est en partie à cause de l’impact assez violent que la course pouvait avoir sur mon corps, je n’étais plus en mesure d’en pratiquer. C’est donc ainsi, que j’ai décidé de me consacrer à la marche rapide, beaucoup moins violente pour les articulations et le corps de manière générale.

 

Pratiquer la course à pied à mon âge n’est pas impossible, mais il faut une hygiène de vie irréprochable. Je dirais que je n’étais pas prêt à faire autant de concessions, ou à me priver de certains plaisirs alimentaires ou autre, donc la marche rapide s’est présenté comme étant un bon compromis, moins traumatisant pour mon corps. »



Diplôme Marathon de Paris 2000 - Patrick Paboul


Merci Patrick pour ton témoignage !

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