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Abyss Ingredients au coeur du sport : #7 Mathilde Chataigner


Abyss Ingredients au coeur du sport - Ticket d'entrée pour l'interview de Mathilde Chataigner.

Comme nous le savons tous, et particulièrement en France, cet été est placé sous le signe du sport avec l’arrivée des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le plus grand évènement sportif au monde, qui regroupera sur les quais de Seine ce 26 juillet, des milliers d’athlètes, d’entraineurs et de supporters. Alors on s’est dit pourquoi ne pas communiquer cette ferveur sportive aux travailleurs et vacanciers connectés tout au long de l’été ?  

 

Nous voici, nous voilà et nous lançons officiellement cette série d’articles blog : "Abyss Ingredients au coeur du sport" dédiés à la pratique sportive de nos champions, mais aussi de nos collaborateurs… Restez connectés !


Portrait du jour : Mathilde Chataigner

Mathilde Chataigner est notre chef de projet et docteur en nutrition chez Abyss. Au-delà de son expertise, de sa force de proposition et de son sens de l'humour au travail depuis plus de 7 ans, découvrons une autre facette d’elle : le sport et particulièrement le tennis.

 

Mathilde pratique le tennis depuis 12 ans. Un sport apparu depuis toujours comme une évidence puisqu'elle n'a connu que lui et la musculation qu'elle pratique toujours à ce jour.


Portrait de Mathilde Chataigner

Elle mène donc aujourd’hui de front sa carrière de chef de projet R&D/docteure et sa passion pour le tennis et le sport de manière générale.  

 

Nous sommes fières de vous présenter une infime partie de sa pratique sportive à travers cette interview.


Quelles sont les valeurs que te transmet le sport


« Je dirais avant tout, la ténacité ; parce qu’au tennis, si tu lâches dès que tu perds un point, tu n’avanceras et n’évolueras jamais.

 

La discipline est également une valeur importante à mes yeux ; parce que l’expérience s’acquiert avec l’entraînement : si tu ne vas pas t’entraîner, tu ne t’améliores pas.

 

Et enfin, je dirais le contrôle de soi ; savoir garder son calme en toutes circonstances, c’est plus que primordial. Ne pas laisser les émotions nous submerger quand on voit que l’on perd pied, qu’on n'y arrive pas ou que le jeu ne va pas dans notre sens »




Quelle place le sport occupe dans ton quotidien ? Qu'est-ce qu'il t'apporte ?


« Le sport a une place essentielle, ça c’est sûr. Je dois jouer près de 3h par semaine au tennis et j’essaie de trouver le temps de faire environ 3h de musculation en plus du tennis. Donc le sport, occupe une place assez importante dans mon quotidien puisque j’en fais entre 5 et 10h par semaine. Faire du sport a bien évidemment des bienfaits, notamment sur mon sommeil : ça me prend pas mal d’énergie, ce qui génère de la fatigue et m'aide donc à faire de bonnes nuits de sommeil, assez réparatrices. Enfin, je dirais que le sport est vraiment libérateur, il nous permet de penser à autre chose. »


Comment arrives-tu à concilier vie professionnelle, personnelle et activité physique ?


« Je pense que c’est une organisation à avoir. Avec le tennis, je sais que j’ai des créneaux dédiés, donc j’y vais de manière habituelle et non réfléchie, puisque ça fait partie intégrante de mon emploi du temps.

 

Pour la musculation, ça varie avec le temps que j’ai devant moi, mais concernant le tennis, je suis inflexible. »





Comment gérer le phénomène de "procrastination" dans le sport ?


« C’est une question de discipline j’en suis convaincue. Si tu ne le fais pas, personne ne le fera à ta place ou te dira d’y aller, c’est toi versus toi-même. Cela dépend aussi, je pense, de tes objectifs : si tu veux évoluer, progresser ou développer tes compétences dans ton sport, tu es obligé de t’entraîner. Avoir des objectifs clairs et précis, ça diminue tes chances de procrastiner.»


Quel est l'athlète qui t'inspires toute discipline confondue ?


« Je dirais une légende de ma discipline, qui n’est autre que Serena Williams. J’aime sa combativité : elle s’est battue pour le droit des femmes et notamment des femmes noires dans l’accès et la reconnaissance dans le sport. En plus de mener des valeurs aussi encourageantes, elle joue d’une manière monstrueuse, elle est très impressionnante. »


Prends-tu des compléments alimentaires dans le cadre de ta pratique sportive ?


« Alors oui j’en prends. J’utilise du collagène pour les articulations, c’est essentiel au vu de l’impact et les chocs qu'engendre le tennis sur mon corps. Je prends aussi de la Whey pour un gain supplémentaire de protéines. »


À quoi ressemble un entraînement type pour toi ?


« Tout l’entraînement se fait sur 1h30.

 

Dans un premier temps tu arrives, puis tu t’échauffes. Cette étape est particulièrement importante pour la préparation physique : il ne faut pas juste prendre ta raquette et démarrer directement.

 

Ensuite, on pratique sur deux terrains : l’un d’entre eux est dédié à des exercices spécifiques que l’on va travailler tout le long de la séance. L’autre terrain est souvent libre pour échanger et marquer des points.

 

Enfin, on achève la séance par des matchs. »


Quelle est ton coup préféré et pourquoi ?


 « J’avoue aimer particulièrement les services, parce qu’ils demandent beaucoup de précision et de technicité.


J’aime beaucoup les coups droits aussi, parce que je tape fort ! »





Quels sont les aspects les plus importants de ta préparation physique et mentale avant un match ?


« En ce qui concerne la préparation physique, j’essaie de faire pas mal d’échauffements, de bien manger et de bien dormir la veille pour bien préparer mon corps.

 

Pour ce qui est de la préparation mentale, je dirais réussir à me mettre dans ma bulle sans trop réfléchir. Le plus dur c’est généralement pendant le match et non avant : réussir à rester concentrée sur 1h30-2h. C’est important de rester focus sur ce qu’il se passe, de vraiment jouer points par points, et ne jamais penser à autre chose qu’à l’instant présent.»


Comment restes-tu motivée après une défaite par exemple ?


« Je pense qu’il y a différents types d'échecs, et peu importent ceux qu’on rencontre, le résultat est le même : on apprend et on s’entraîne encore.

 

Il y a deux situations de défaites en réalité.

 

Quand tu joues contre quelqu’un de plus fort que toi et que tu te dis juste que tu n’as rien à perdre. La défaite est donc plus facile à accepter.

 

En revanche, lorsque tu joues contre quelqu’un de classement inférieur, que tu sais que tu as mal joué, la défaite est difficile à encaisser et laisse un peu plus d’amertume.

 

Après les défaites font parties des axes d’amélioration de ton jeu, donc je pars vraiment du principe que plus tu vas faire de matchs, plus tu vas progresser. »


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