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Abyss Ingredients au coeur du sport : #8 Alexis Mehaignerie


Abyss Ingredients au coeur du sport - Ticket d'entrée pour l'interview d'Alexis Mehaignerie

Comme nous le savons tous, et particulièrement en France, cet été est placé sous le signe du sport avec l’arrivée des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le plus grand évènement sportif au monde, qui regroupera sur les quais de Seine ce 26 juillet, des milliers d’athlètes, d’entraineurs et de supporters. Alors on s’est dit pourquoi ne pas communiquer cette ferveur sportive aux travailleurs et vacanciers connectés tout au long de l’été ?  

 

Nous voici, nous voilà et nous lançons officiellement cette série d’articles blog : "Abyss Ingredients au coeur du sport" dédiés à la pratique sportive de nos champions, mais aussi de nos collaborateurs… Restez connectés !

 

Portrait du jour : Alexis Mehaignerie

Alexis Mehaignerie est le président d’Abyss Ingredients. Au-delà de son investissement à tout épreuve, de sa bienveillance et de son optimisme au travail depuis maintenant 7 ans, découvrons une autre facette de lui : le sport et particulièrement le cyclisme.

 

Alexis pratique le cyclisme depuis toujours et ne s’en est jamais lassé. Après avoir essayé la course à pied, ou encore la natation, c’est finalement sa passion pour la pratique du cyclisme qui a perduré jusqu’à ce jour.


Portrait d'Alexis Mehaignerie

Il mène donc aujourd’hui de front sa carrière de président d’Abyss Ingredients et sa passion pour le cyclisme et le sport de manière générale. 

 

Nous sommes fières de vous présenter une infime partie de sa pratique sportive à travers cette interview.

 

Quelles sont les valeurs que vous transmet le sport ?

 

« Je citerais dans un premier temps l’humilité, parce qu’en réalité on s’aperçoit vite qu’on est assez limité. Il y a aussi l’endurance, être dans l’effort et réussir à le maintenir demande beaucoup de persévérance, notamment sur la distance.

 

Et enfin, toute la satisfaction autour de la finalité : ressentir ce plaisir après avoir été dans l’effort. Il y a vraiment, je trouve, la notion de récompense qui est importante : se mettre dans le mouvement, y aller, pour ensuite trouver ce plaisir et surtout cet accomplissement de se dire qu’on l'a fait. Le sport nous apprend vraiment l’effort qui se confond à la fois entre souffrance et plaisir. »


(Presque) Alexis sur un vélo


Quelle place occupe le sport dans votre quotidien et qu’est-ce qu’il vous apporte ?

 

« J’en fais à peu près deux fois par semaine, j’ai arrêté la course, donc ma pratique passe principalement par le vélo et la natation. Le sport a beaucoup de bienfaits sur moi : j’ai vraiment la sensation de me vider la tête, de me faire du bien. 

 

Je savoure aussi particulièrement le contact avec la nature, car dans mes deux disciplines je suis toujours à l’air extérieur. Autant pour le vélo, qui se fait toujours dehors, que pour la natation que je pratique dans un bassin nordique. Cela concerne les sports que je pratique pour m’entretenir, en allant chercher l’effort, et ressentir un bien-être physique et mental.

 

Mais il y aussi tout une autre face du sport que je fais à côté, beaucoup plus ludique, qui s’inscrit autour du partage, qui se joint plus à l’aspect plaisir, car j’en fais de manière collective. Que ce soit, aller faire un foot avec mes amis, ou une partie de basket avec mes enfants. Je viens beaucoup plus chercher le côté fun, le partage, la bonne humeur, et non pas l’intention première de faire de l’exercice. »

 

Selon vous, comment concilier vie professionnelle, vie personnelle et activité physique ? 


« On entend souvent des gens dire : “J’aimerais pouvoir faire du sport, mais je n’ai pas le temps.” En ce qui me concerne, je considère ça comme un faux problème, c’est qu’au fond ils n’aiment pas ça ou n’en ont pas vraiment envie. Quand on a envie, on y arrive et on y va, le plus dur parfois c’est juste de se lancer.

 

Avant je courais que la semaine et jamais le Week end, pour pouvoir privilégier ce temps pour faire des activités avec mes enfants. Maintenant, c’est différent, ils ont bien grandi, donc je n’ai plus de problème de coordination de ces différents aspects de ma vie. »


homme faisant du vélo

 

Comment gérer le phénomène de procrastination dans le sport ?

 

« Il n'y a pas mieux je trouve, que le sport pour procrastiner. On a toujours une bonne excuse pour ne pas aller courir, on a toujours une bonne excuse pour ne pas mettre les chaussures, ou pour ne pas sortir le vélo.

 

C’est vrai que ce n’est pas toujours évident de se lancer, surtout avec les conditions météorologiques parfois, mais une chose est sûre, c’est toujours plaisant de rentrer.

En fin de compte, on finit par y aller parce qu’on sait qu’au bout il y a du plaisir, et c’est vraiment une belle récompense.

 

Donc oui, c’est parce qu’on sait qu’à la clé il y a du plaisir, que la procrastination prend moins de place et qu’on y va. D’une certaine manière, le sport m’autorise aussi les petits ou gros excès de la vie, puisque je sais derrière que je vais me dépenser... »

 

Quel est l’athlète qui vous inspire toute discipline confondue ?

 

« Alors c’est vrai qu’il y’en a pleins bien sûr, mais je trouve que Michael Jordan est une source d’inspiration incroyable.

 

Il est source de combativité, a de belles valeurs d’esprit d’équipe, et mène un business impressionnant. Il ne remplissait pas un stade à l’époque, et aujourd’hui, ses places se vendent parmi les plus chères de toute l’histoire du basket.

Sans parler de toute la création et la collaboration avec Nike, c’est une réelle démonstration de puissance et inspiration dans le monde du sport et des affaires.

 

Il y a aussi Kylian Jornet, qui est pour moi un surhomme. Il est capable de courir près de 150 km sans s’arrêter. Entre le tour du mont blanc et d’autres parcours et disciplines époustouflantes qu’il a pu faire ; il est pour moi un exemple de combativité et de puissance extraordinaire. »

 

Pouvez-vous décrire une séance type de vélo pour vous ?

 

« Je ne suis pas vraiment un exemple à ce niveau-là à vrai dire. J’y vais un peu dans la spontanéité, sans calculer. Je ne m’échauffe pas d’une manière particulière non plus, ni aucun autre type de préparation, juste l’envie, je monte sur mon vélo, et c’est parti.

 

Je pars pour 2h minimum, ça peut être amené à varier en fonction du circuit que je vais être mener à faire. Si je fais une boucle, je mets à peu près 2-3h. Mais si je me déplace dans un endroit que je ne connais pas ou même au bord de la mer, je vais mettre plus de temps, entre 4 et 5h.  

 

Donc je pars sans définir de durée au préalable, avec simplement l’idée de profiter, trouver le plaisir simple de monter sur mon vélo, pédaler, et pratiquer du sport.

 

Je n’ai pas non plus de récupération particulière, je mange, je bois en savourant le plaisir de mon effort. Je fonce sans penser à la gestion avant ou après mon effort. »


vélo

 

Quels sont les défis les plus grands que vous ayez pu rencontrer en tant que cycliste ?


« Assurément je dirais la fringale : un terme utilisé en cyclisme, autrement dit un coup de barre terrible, qui traduit d‘un manque de carburant important dans la machine (le sucre). Et pour le coup, la fringale survient souvent quand on s'y attend le moins. C’est comme si tout à coup nos forces nous abandonnaient, on est complètement débranché.

 

Ça m’est arrivé une fois : un jour, de bon matin avec un beau soleil et une belle énergie, je suis parti pédaler en étant à jeun. Alors après plusieurs kilomètres, toujours à jeun et sous le soleil, j’ai ressenti d’un coup un trou de faim terrible. J’ai dû me forcer à descendre au premier village sur ma route pour m’arrêter et trouver ne serait-ce qu’une boulangerie. Résultat des courses, j’en ai trouvé une, j’ai englouti 5 pains au chocolat et je me suis trouvé un fossé pour faire une sieste. Je me suis réveillé plus tard, ça allait beaucoup mieux, et je suis reparti comme si de rien était. »

 

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans le cyclisme ?

 

« Je ne pense vraiment pas être un exemple à suivre comme j’ai pu l’évoquer, alors je me garderais bien de donner des conseils ! Pour moi l’important et avant tout, c’est juste de prendre du plaisir.

 

Si tu as envie de faire du vélo, tu mets ton casque, tes chaussures et tu pédales.»


Merci Alexis pour ce témoignage !

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